Anthony Masure

chercheur en design

Notion :
« Peer review »

Articles

Combattre le formatage. Principes pour une recherche artistique ouverte

Date

October 2021

Type

Publication

Contexte

Entretien avec Sylvain Ménetrey dans ISSUE – Journal of art & design, HEAD – Genève, Focus no 10, « Faut-il institutionnaliser la recherche artistique ? Réactions et contre-propositions à la Déclaration de Vienne ».

Résumé

En juin 2020, des organisations européennes de tutelles de l’enseignement supérieur en art se sont regroupées pour produire un document intitulé la Déclaration de Vienne sur la recherche artistique. L’objectif de cette démarche est d’offrir un cadre à la recherche en art tant sur le plan des objectifs que des aboutissements. Ce texte rappelle et poursuit le travail engagé par la Déclaration de Bologne de 1999 qui a conduit à l’harmonisation de l’enseignement académique en Europe à travers la mise en place du système LMD (Licence/Bachelor, Master, Doctorat). Jugée réductrice et néo-libérale par Nienke Terpsma et Florian Cramer, la Déclaration de Vienne s’est développée sans consultation des principaux et principales concerné·es : les artistes.

Conferences

Faire savoir & savoir-faire : le design de la recherche comme opération réticulaire

Date

February 2021

Type

Conférence

Contexte

Communication à la journée d’étude « Reticulum #3 – Faire savoir et pouvoir faire », dir. Florian Harmand & Arthur Perret, université Bordeaux Montaigne, 8 février 2021

Résumé

La recherche scientifique est habituellement comprise comme une production de nouvelles connaissances dans une ou plusieurs disciplines. Mais suffit-il de les produire pour qu’elles soient opérantes ? Autrement dit, les « savoir-faire » des chercheur·euses ont-ils du sens sans leur « faire savoir » ? Comment ménager légitimation, communication et valorisation de la recherche ? Nous proposons d’aborder ces questions sous l’angle de la notion de réseau, qui a pour intérêt de faciliter la vérification des connaissances (accès aux sources externes), leur réfutation, leur inscription dans des trajectoires individuelles et collectives, de même que leur compréhension pour divers publics. En se faisant non seulement archivistes mais aussi « relieurs » de leurs propres travaux, les chercheur·euses pourraient ainsi être à même de mieux les valoriser et de les (faire) comprendre.